We Need To Talk About The Border
Projet multimédia sur les conséquences du vote du Brexit et la possible réapparition d'une frontière dure entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande. Depuis 1998 et les Accords du Vendredi Saint, les habitants de la zone frontalière cohabitent pacifiquement et sont libres de leurs mouvements transfrontaliers. En juillet 2018, avec la photographe Elisabeth Blanchet nous sommes partis à leur rencontre et avons recueilli leurs questionnements, craintes et espoirs pour leur avenir à l’heure du Brexit.
Le projet fera l’objet d’une publication et d’un site internet dont une ébauche est déjà disponible.
Multimedia project about the Brexit votation and possible reappearance of a hard border between Northern Ireland and the Republic. Since the Good Friday Agreement in 1988, borderlanders live peacefully and are free to travel both sides. In July 2018, we traveled along to border with photographer Elisabeth Blanchet and went to meet with them, gathering their questionnings, fears and hope about the future. The project will become a book and an interactive story online.
Dotations :
- 2019 : Lauréat du mois de la photo. Maison de l’image, Grenoble.
- 2018 : Lauréat de la bourse Brouillon d’un rêve écritures émergentes de la SCAM.
Expositions :
- Mai 2019 : Festival Ici & Ailleurs, Brest.
- 21 - 22 septembre 2019 : Week-end britannique, Ouistreham.
- 30 octobre - 24 novembre 2019 : Mois de la photographie, Maison de l'image, Grenoble.
En avril 2019, le photographe Patrick Tournebœuf et le carnettiste-cartographe Laurent Gontier ont parcouru à pied 50 km urbains de l'ancien tracé du mur. Dans cette double approche, le photographe enregistre la mémoire de paysages que le cartographe inscrit précisément dans le territoire et ce en écho à la célébration des 30 ans de la chute du mur. Cette démarche est une tentative de rendre l'image incontestable, en comblant les hors champ par le contexte géographique. Le principe et la méthode de ce qui pourrait constituer un observatoire des transformations sont posés. Car le paysage enregistré avec rigueur en 2019 continuera à évoluer. Il l'a déjà fait sitôt notre regard détourné. Il faudra revenir…
April 2019. Photographer Patrick Tournebœuf and diarist-cartographer Laurent Gontier walked 50 km along the urban path where the wall once stood. In this dual approach, the photographer records the memory of landscapes that the cartographer inscribes precisely in the territory, echoing the celebration of the 30th anniversary of the fall of the wall.
An attempt to make the image indisputable by filling in the gaps left out of the picture with exact geographical context. The principle and method of what could become a recording process of transformations are laid down. Because the landscape recorded rigorously in 2019 will continue to evolve. It already did as soon as we looked away.
We will have to come back...
Expositions :
- Juillet 2019 : Arles : Fotohaus / Galerie Folia
- Septembre-Décembre 2019 : Berlin : Galerie Collection Regard
- Novembre-Décembre 2019 : Paris : Galerie Folia dans le cadre de PhotoSaintGermain
Exposition au manoir de Kernault (Finistère) du 4 avril au 8 novembre 2009.
Commandée par l’EPCC Chemins du Patrimoine en Finistère.
Artiste invité - carnet de voyage photo (sténopé), vidéo (videomapping) et sonore.
« En 2009, un carnettiste, Laurent Gontier, part au pays de Galles sur les pas de Théodore Hersart de la Villemarqué qui, 170 auparavant, découvrait un pays en pleine effervescence...
Le carnet de voyage d’aujourd’hui rencontre la correspondance d’hier.
A l’écoute des lettres de l’illustre Breton, nous sommes entraînés à travers les pièces du manoir de Kernault. Sons et images de deux époques se mêlent et se répondent tout au long d’un parcours d’exposition alliant poésie et littérature. »
ARMELLE HURUGUEN
Présidente de l’établissement public de coopération culturelle Chemins du patrimoine en Finistere.
Au large du Finistère, l’île d’Ouessant est un monde à part. Ce territoire jadis abondamment mis en valeur et cultivé subit aujourd’hui la situation engendrée par l’extrême fragmentation de son cadastre. Composé de 45 000 à 50 000 parcelles, indivises pour la plupart, il entrave par sa complexité le développement de cette île de 3km sur 8km. Parmi les conséquences, enfrichement, indivision, entrave au logement, à l’entretien des espaces, aux initiatives en particulier agricoles.... Avec la disparition progressive des anciens qui ont connu l’agriculture insulaire et détiennent le « mode d’emploi » de l'île, c’est tout une somme de connaissances qui est menacée.
J’ai créé ce projet en 2014 pour collecter et tenter d’assurer la transmission de cette mémoire. Il est né d'échangesd avec les Ouessantins et de l’envie de porter avec eux un regard distancié et humain sur la question sensible et parfois conflictuelle du cadastre.
Il est destiné à familiariser les collégiens d’Ouessant avec le cadastre. Après tout, ils en hériteront plus tard. Une approche interdisciplinaire au cours de laquelle, grâce au cadastre napoléonien et aux archives, nous avons retrouvé et étudié un village disparu, le village Saint-Michel, rasé par l'Armée en 1862 pour faire place à un ouvrage fortifié. Nous en avons profité pour documenter l’histoire du fort et proposer des restitutions 3D des différents projets envisagés sur ce site. L’expérience pédagogique (voir page Enseignement) a été saluée par le Ministère de la Culture et de l’Education Nationale.
Il vise à collecter des expériences et anecdotes significatives qui racontent le cadastre. Auprès d'Ouessantins mais aussi d’institutions et de professionnels confrontés aux difficultés du cadastre : municipalité, Parc Naturel Régional d’Armorique, notaires chargés de traiter des successions, géomètres, etc. Le travail documentaire vise également à proposer un guide de lecture du cadastre et des documents associés. Objectif de cette somme : transmettre la mémoire, partager des expériences, dédramatiser les problèmes liés au cadastre et sensibiliser les Ouessantins à cet héritage un peu délaissé.
Le travail sur la restitution est en cours. Le projet prendra la forme d’un ouvrage rassemblant un compte rendu de l’expérience pédagogique, une méthodologie pour transposer l’expérience à d’autres territoires, une somme de témoignages et de portraits (ci-dessous). Une dernière partie sera consacrée aux recherches sur le village Saint-Michel. Une version numérique en ligne sera également développée.