Géoréférencement & valorisation

d’archives géographiques

Un service de géoréférencement ? Pour qui ? Pour quoi ? 

Ce service s'adresse à toute structure diffusant des archives cartographique (archives municipales, départementales, entreprises, etc) et qui souhaiterait, par ce procédé, en faciliter l'exploitation  par elle-même ou par des tiers.
Il propose également de prendre en charge le géoréférencement de tout document pour le compte d'entreprises ne disposant pas de cette compétence.
Les documents géoréférencés intéressent un vaste éventail de publics, entre autres : les collectivité locales qui voudraient retracer l’historique des transformations de leur territoire ; les historiens, les archéologues qui cherchent à repérer précisément l'emplacement d'un site mentionné sur une carte ancienne ; les professionnels amenés à intervenir sur des zones sensible (enfouir des canalisation où dorment peut-être des explosifs d'un conflit passé) ; les particulier à la recherche d'une ancienne demeure familiale présente sur un cadastre napoléonien, etc...

Qu’est-ce que le géoréférencement ?

Le géoréférencement d'un plan, d'une carte ou d'une photo aérienne attribue des coordonnées géographiques à la représentation graphique ou photographique d'un territoire. Par redressement et  conformation à un système de coordonnées, il fait coïncider chacun de ses points avec son équivalent sur le terrain. Le document s’y superpose alors exactement et devient exploitable dans les systèmes d'information géographiques (SIG).   

Pourquoi géoréférencer ? 

Une archive géoréférencée devient plus que la simple représentation graphique d’un territoire. Elle peut donc être plus largement et plus facilement exploitée et valorisée, mise en relation avec d’autre types de d’archives et de donnée. Elle permettra de mettre en évidence l'évolution d'un territoire, d'en comprendre les mécanismes, de se projeter dans le passé, de le rendre plus sensible, etc.

Prestations

- L’atelier prend en charge tout type de document : plans, cartes, photos aériennes, cadastres, etc. 
- Les documents géoréférencés sont restitués dans les formats suivants : MBTiles, GeoPackage, dossier de tuiles (format {z}/{x}/{y}.png) ou GeoTIFF.
- Le temps d’exécution  est fonction de la complexité du document et donc des déformations et vérifications à effectuer pour un géoréférencement de qualité. En général, plus un document est ancien (et donc souvent imprécis), plus son traitement sera long.  Ces paramètres influent également sur le coût de la prestation qui sera estimé par devis. Tout géoéférencement s’accompagne d’un travail de recherche autour du document à traiter et de son territoire.
- Sur demande, l’atelier peut développer une webapp de visualisation dédiée à la carte géoréférencée. Elle fonctionne dans le navigateur et est donc compatible avec toutes les platerformes et tous les OS, fixes et mobiles et facilement intégrable à un site internet. Plusieurs options permettent de l’adapter à tous les besoins : module de géolocalisation, intégration de données géolocalisées (formats csv, geojson, etc  acceptés), intégration de plusieurs documents géoréférencés, modules de recherche, etc. Voir les exemples dans les rubriques ci-dessous. 
- Compter 400 à 500 € HT pour un géoréférencement de base en fonction de la complexité du travail à fournir. Des tarifs dégressifs sont proposés pour les traitements par lot.  

Méthodologie du géoréférencement

Superposition du plan

Le géoréférencement se déroule en deux temps : 
<- Superposition du plan d’archive le plus précisément possible sur la géographie réelle. Les quatre angles du document sont alors associés à des coordonnées. 
-> Calage par micro-déformations afin que chaque détail du plan se superpose le plus exactement possible à l’élément du terrain qui lui correspond. On s’aide pour cela de tout type de plan récent et ancien, d’orthophoto, de numérisations du terrain mais aussi de photos et d’archives quand elles sont disponibles. La connaissance réelle du terrain et de son histoire est évidemment un plus. 

Calage par micro-déformation

Méthode de géoréférencement

Le géoréférencement se déroule en deux temps :
- Superposition du plan d’archive le plus précisément possible sur la géographie réelle. Les quatre angles du document sont alors associés à des coordonnées.
- Calage par micro-déformations afin que chaque détail du plan se superpose le plus exactement possible à l’élément du terrain qui lui correspond. On s’aide pour cela de tout type de plan récent et ancien, d’orthophoto, de numérisations du terrain mais aussi de photos et d’archives quand elles sont disponibles. La connaissance réelle du terrain et de son histoire est évidemment un plus. 

Superposition du plan

Calage par micro-déformation

Exemples d'archives géoréférencées

Modules de visualisation de base équipés d’un curseur pour régler la transparence de la couche cartographique d’archive et d’une fonction de géolocalisation pour utilisation mobile sur le terrain. On peut ajouter à ces modules simples des couches d’information sous la forme de fichiers Geojson (polygones et marqueurs interrogeables).

Brest 1918

Brest 1782 / 1865

Ile d'Ouessant

Toulouse XVIIIe s.

Plan projet Paris 1785

Siège d'Alésia

Géoréférencement du plan du camp militaire américain de Pontanézenen 1918 (Brest)

Grand plan (1mx2m) réalisé à partir d’un blueprint conservé au Service Historique de la Défense pour l’anniversaire de l’arrivée des troupes américaines à Brest en 1917 et affiché en octobre 2017 à l’entrée de la médiathèque de l’Europe dans le quartier de Pontanézen. Pour la première fois, les habitants du quartier et les Brestois en général découvraient l’emplacement exact  du camp qu’ils avaient longtemps imaginé plus bas, au sud du boulevard de l’Europe.

Champ de bataille de la Guerre 14-18 - département de l’Oise

Assemblage et géoréférencement d’une série de photos aériennes trouvées dans un vide grenier. Les clichés ont été pris au matin du 9 août 1918 dans les environs des villages de Lataule et Belloy (Oise), en préparation  d’une batailles qui sera parmi les plus décisives de la fin de la guerre.
> Dans une démarche patrimoniale, le géoréférencement et la géolocalisation permettent à un visiteur sur le terrain de s’immerger et d’arpenter physiquement  le théâtre des combats, d’en ressentir sa géographie et toute son étendue.
>Dans une toute autre démarche, une entreprise de travaux publics chargée d'intervenir sur le secteur pourra repérer les  zones suscpetibles de renfermer des explosifs non éclatés et prendre ainsi les précautions qui s’imposent pour réaliser ses travaux en toute sécurité. 

 Un clic sur la pile de photos ouvre l’application de visualisation.

Autre exemple de visualisation interactive

Cette carte interactive d'une portion de l'île d'Ouessant mixe des donnée altimétriques Litto 3D diffusée par le SHOM (service hydrographique et océanographique de la Marine) avec le tracé du cadastre et une image orthophotographique. En déplaçant la rouelle, on mixe les couches entre elles pour permettre une lecture plus complète du paysage.

Rendus cartographiques impressionnistes

Grâce aux modèles numériques de terrain (MNT), on peut ajouter à une carte des informations altimétriques qui rendent le relief plus lisible. L’esthétique du rendu 3D et le travail de la lumière ajoutent une dimension impressionniste au document. 


Contact

À propos

Laurent Gontier - Médiéviste de formation (croyances en Irlande XIIe s./XXe s.) puis journaliste de presse écrite (Science & Vie Junior) et auteur de guides de voyage (15 ans chez Michelin, Gallimard, Hachette J. Explore les territoires à travers les archives, les cartes, les cadastres, les témoignages.  Enseigne la narration, interactive ou non, à l’INA et en école de journalisme ; le storytelling aux premières années de ISART Digital (jeux video, cinema d’animation). 

Projets passés :
- Exposition Impressions de voyage, un jeune Breton au pays de Galles (1838), au manoir de Kernault - Finistère (2009).
- Livre numérique sur la mémoire du quartier de Pontanézen à Brest (2012).
- Exploration cartographique du camp américain (1917) de Pontanézen à Brest (2017).

Projets en cours :
Le cadastre de l’île d’Ouessant  et le rapport à la terre. Collecte et transmission d’un patrimoine immatériel, projet pédago interdisciplinaire avec le collège de l’île.
- We need to talk about the border : exploration de la frontière irlandaise à l’heure du Brexit (avec la photographe Elisabeth Blanchet .   

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